Re:Cartes RAF

Bonsoir,

Pour l’interception par des chasseurs d’avions ennemis une carte n’avait aucune utilité surtout de nuit. Le guidage se faisait par transmission depuis le centre des opérations de caps et distances pour rejoindre la cible ou les cibles.
Pour l’intervention sur des points ponctuels.
Les coordonnées de localisation à vue au sol, utilisées par les alliés pendant la deuxième guerre mondiale, était le système « Britannique modifié ». Le principe était basé sur l’utilisation des trois zones Lambert du territoire Français, point fondamental la croix du Panthéon à Paris, plus la zone  « Lambert Nord de guerre » issue de la première guerre. Ces zones étaient divisées en carrés de 100 km de coté et repérés chacun par une lettre suivit des valeurs en km et en hm estimées des distances de la cible au côté gauche et à la base du carré, l’origine étant le coin inférieur gauche du carré concerné.

Exemple tiré de « l’opération Rhubarb », point « C », déjà citée dans le Forum, rubrique « devinette »,

i, carte N°4040B du GSGS feuille 57 N.O
ii, point central 48° 34’ 04’’ N 4° 37’ 05’’ O références grille 874200

La première ligne (i) précise que la carte ayant servi de référence était classée par le « Geographical Section General Staff », équivalent Anglais et Américain de notre I.G.N «Institue Géographique Nationale », sous le N° 4040B feuille 57 Nord / Ouest. Cette carte était la feuille NO de la carte d’état major Française type 1889 au 1/80000 N° 57 établie en projection conique de Bonne ( Rigobert Bonne Ingénieur Géographe Français 1727 – 1794), surchargée d’un quadrillage kilométrique en coordonnées Lambert I (Johann Heinrich Lambert Mathématicien et Physicien Suisse 1728 – 1777).
La deuxième ligne donne les coordonnées géographiques du point central de la mission et les coordonnées grille exprimée en hectomètres, ici 874 hm en X et
200 hm en Y.
Transformation de ces coordonnées géographiques du point central vers le
Lambert I, X = 87454 m et Y = 120017 m