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Chauve qui peut ! - Aéroforums

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Chauve qui peut !

de Alain BRETON (18/04/2024 17:41:39)
en réponse à Traction... Et risque de capilo-traction... ;o) de Philippe Boulay (18/04/2024 15:14:56)

Merci Philippe pour ces mises au point toujours nécessaires.

Effectivement, sur Mikipédia le meilleur voisine avec le pire, le problème étant que par définition celui qui vient consulter n'a pas toujours les connaissances idoines pour séparer le bon grain de
l'ivraie. D'où la nécessité de multiplier les sources !

Autre aspect que confirment nos échanges, il est très difficile de rester dans les généralités ! La théorie n'a de vrai intérêt que si elle est mise en application, et dès cette mise en application
elle devient cas particulier.

D'où la difficulté de "garder la ligne". Exemple : oui, l'anti-couple nécessite de la puissance et, dans la majorité des cas, l'entraînement du rotor ne consomme pas toute l'énergie de propulsion
(même si c'est en effet sa plus grande partie). Néanmoins, certains modèles des années 1940/50 utilisaient deux rotors co-axiaux et contra-rotatifs, donc sans effet de couple... Un concept remis au
goût du jour par le Ka-50 soviético-russe et apparemment repris ces derniers temps chez Bell. Le tout sans oublier les fameuses "Bananes" qui n'avaient pas besoin non plus du rotor.

Et n'oublions pas notre Djinn national, avec ses tuyères d'éjection en bout de pale. L'énergie du moteur passait donc à 100 % dans la mise en rotation de la voilure tournante, comme tous les exemples
précités.

Laissons de côté les modèles NOTAR où l'anti-couple existe, non pas sous la forme d'un rotor, mais d'une soufflerie qui bien entendu détourne de la puissance. La Cierva avait testé dans les années
1940 un concept identique baptisé W-9 : c'était l'air de refroidissement du moteur à pistons qui générait un souffle en bout de queue, celle-ci nécessairement longue pour avoir un bras de levier
correct.


Pour finir, une vraie question : la définition donnée plus haut de l'hélicoptère affirme que dans ce concept, seul le rotor procure la translation. Oui bien sûr, mais dans le cas particulier d'une
motorisation par turbines, ces dernières ne génèrent-elles pas une poussée résiduelle, si modeste soit-elle ?

Bien amicalement,

Alain

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