Le Boeing B-17 Fortress se muscle au cours des années 1943 à 1945, notamment par la greffe d’une « tourelle de menton ». Toutefois, il est vite rattrapé par son principal défaut : son manque d’allonge. Il est remplacé par le B-24 Liberator dans le Pacifique à la mi-1943, tandis que le Coastal Command, éternel cousin pauvre de la RAF, doit s’en satisfaire, faute de mieux, jusqu’à ce que les Américains veuillent bien lui livrer un nombre suffisant de Liberator.
Le B-17 continue, toutefois, à faire les beaux jours de la nouvelle force aérienne stratégique américaine, la Fifteenth, qui, depuis l’Italie, s’en prend aux objectifs trop éloignés pour sa grande sœur, la Eighth.
Cependant, le B-17 connaît bien d’autres types de missions, sans doute moins glorieuses mais tout aussi indispensables, comme le secours en mer, la reconnaissance météo et la guerre électronique. Il sera même employé comme bombe volante, mais nous réservons cet épisode rocambolesque au troisième et dernier tome de la saga de l’un des plus célèbres avions de la Seconde Guerre mondiale.
Sommaire :
Aventures africaines
La lente extinction des dinosaures
Le B-17G
Lonely skyes, deadly seas
La deuxième mâchoire de l’étau
Peintures de guerre
98 pages A4, dos carré
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