Un de plus en effet

Bonjour Dominique,

Un de plus en effet, dans la liste des chercheurs/trouveurs qui ont mis leur(s) talent(s) au service de la conquête de l'énergie telle qu'elle était vue au début de l'automobile et de l'aviation - autrement dit, dont les sources étaient pétrole et électricité.

Et qui en ont été peu, ou mal, récompensés ! Ne serait-ce que dans la mémoire collective.

Observons toutefois que cette mémoire collective, à défaut d'être toujours gravée dans le marbre, est au moins transcrite à l'INPI, qui détient les brevets déposés par ces précurseurs... quand ils l'ont été !

En effet, pour Alphonse Belmont on n'a aucun brevet déposé dans le domaine des moteurs - on en trouve par contre dans les années 1900-1920 liés à la métallurgie.

Tel n'est pas le cas de Fernand Forest et Paul Daniel, qui font breveter dés 1890 des moteurs fixes ou rotatifs, à deux ou quatre temps, à simple ou double effet... Bref, la preuve d'une forte activité de recherche appuyée sur une incontestable fécondité.

Tout ceci - au moins pour les deux derniers - corrobore les affirmations de leurs biographes, à savoir que l'un et l'autre avaient très précocement visé le domaine des multi-cylindres, qui fut le seul et unique moyen d'atteindre, quelques décennies plus tard, les hautes puissances avec une architecture pistons/cylindres.

Le temps a recouvert tout ceci d'une chape opaque et les noms que nous croisons ont sombré dans l'oubli. Mais qui connait toutes les campagnes des généraux dont le nom est gravé sur l'Arc de triomphe, ou les partitions de tous les compositeurs portés au fronton de l'Opéra ?

Bien amicalement,
Alain